mercredi 21 février 2018

De Boca Chica à Cienfuegos

Samedi 20 janvier
Nous sommes arrivés à la Marina de Boca Chica vers 15 h après avoir fait route sous spi.
Cette marina est excessivement  bruyante le samedi et le dimanche. Le sport national en République Dominicaine c’est le bruit. Plus tu en fais, plus tu as réussi ta vie….. (Cà m’en rappelle un autre avec ses montres…..)
Donc cela se concrétise sur l’eau par des vedettes de la plus petite à la plus grosse passant rapidement donc en faisant des vagues, avec des hauts parleurs très puissants et musique à fond……
Nous y aurons droit tout le WE. ( à terre c’est pareil avec des voitures avec des murs de sons !!!!!
Bref je négocie (avec l’aide de Nathalie) un aller retour à l’aéroport pour aller chercher Guy Bernier à son arrivée vers 20H (coût 35USD)
Nous revenons avec Guy B bien chargé et bien fatigué……

Dimanche 21 janvier
Le lendemain nous partons en Gwa gwa,  visiter Saint Domingue. Coût par personne 1,5 USD pour faire 35 kms !!!Ambiance locale assurée !!
Après avoir installé Laurent et Nathalie dans leur logement pour la nuit dans une très jolie maison coloniale (5 siècles )
Visite du centre historique et nous nous faisons hameçonner sur la place touristique pour manger au restaurant, mais nous sommes très déçus du résultat !!
Bref, retour à trois en Gwa gwa (taxico local) et re bruit à la marina !!! il faut bien que le WE se passe !!!!
Lundi 22 janvier
Nous décidons de différer le départ du  lundi au mardi car nous avons les courses à faire. La marina nous amène gracieusement vers 9H 30 au super marché très bien achalandé  et coût très correct et le super marché nous ramène gracieusement à la marina vers 12H30. Nous allons faire nos papiers pour le départ vers Cuba. Les officiels en profitent pour nous taxer une fois de plus 40 euros pour le départ de Guy et 40 euros de plus pour faire les papiers de l’immigration  qui d’ailleurs ne seront pas bien faits puisque le lendemain nous devions partir à7 heures et nous n’avons eu les papiers qu’à 8h30 car il manquait le N° de passeport de Guy B….

Mardi 23 janvier
    Les autorités larguent nos amarres à 8H30 et nous sortons de Boca Chica route vers l’ouest.
Sous spi nous avalerons 132 milles en 24 heures sachant que pendant 5 heures nous avons progressés péniblement à 3 nœuds…. Un bon alizé nous propulsa donc pendant la nuit sur une mer un peu agitée.
Mercredi 24 janvier
Nous doublons l’ile de Béata où  nous avions songé nous y arrêter, puis nous affalons le génois avec une petite déchirure…… qui sera à revoir à Cuba ……
Nous régulons la vitesse du bateau  afin d’atterrir sur l’ile à vache d’Haïti au petit matin et non à la nuit. Le génois enroulé pour moitié suffira donc à nous tirer à 5 nœuds pour une arrivée à l’aurore.
Jeudi 25 janvier
Nous arrivons en vue de l’île et nous apercevons derrière nous à l’horizon, un voilier, sûrement celui des Doudous ! A peine l’ancre posée, nous sommes entourés de barques creusées dans des troncs d’arbres (bois fouillé) en créole, sans moteur évidemment, qui nous demandent si on a des  travaux  d’entretien sur le bateau, proposent des fruits, demandent des voiles , de devenir notre guide, les enfants demandent des biscuits, des baskets, des ballons…Nous voyons arriver le voilier, ce sont bien les Doudous qui nous attendaient à Béata ! Le représentant de la mairie et de l’immigration, Jean-Willem nous prend 20 dollars dont une commission de 10 dollars pour lui et cela évite d’aller sur l’île mère à la ville de Cayes, faire les papiers et peut être de payer plus cher …
Toute l’après midi, les barques et sollicitations de toutes sortes se succèdent, difficile de faire la sieste…
Jeanjean qui tient un resto sur la plage nous propose un repas de langoustes pour un prix correct,affaire conclue pour le lendemain soir ;


Vendredi 26 janvier
Promenade de 12 km à travers l’île à vaches guidé par un jeune de 18 ans, nommé Bernardin, très gentil, en passant par le village « Madame Bernard » ;La nature est belle, des bananiers, des amandiers, végétation tropicale mais le  village est très sale, plages recouvertes de bouteilles plastiques , odeur de charogne…Les habitants nous regardent déambuler, pas de sourire , pas de bonjour, une ambiance glauque…
Nous rentrons bien fatigués car nos ne sommes plus habitués à marcher ; repas le soir avec la rencontre de Jean-Loïc et Ginou, des navigateurs qui après plusieurs escales à l’île à vaches, sont tombés amoureux de l’île et de ses habitants ; Ils ont « adopté » un enfant de l’île, John ; Leur propre garçon est allé une année à l’école de l’île ; Tous  les weekends, ils invitaient sur leur bateau, des enfants de l’ orphelinat ; des gens très généreux …Puis ils ont arrêté le bateau et ont décidé de venir passer 4 mois sur l’île à vaches , ils ont créé une association « Nou Kapab » qui soutient les projets collectifs portés et mis en œuvre  par les haïtiens ; contact : Association NOU KAPAB  9 rue des Peupliers 44730 St Michel Chef Chef  CCP :1264233 A 032 adresse mail : contact@noukapab.fr Allez sur leur site , vous y verrez les projets menés , les règles de l’asso.
Ils ont fait construire une petite case dans le haut du village ; Ginou  a donné des cours d’anglais aux jeunes et enseigné  dans une des écoles du village ; Actuellement, elle aide les enfants aux devoirs du soir, elle est très critique sur la façon d’enseigner des enseignants haitiens ; les classes sont très chargées , les enfants répètent par coeur collectivement sans  comprendre . Peu ou pas de matériel scolaire, les parents payent mais parfois l’argent peut être détourné…
Les jeunes qui veulent continuer leurs études, ne le pourront que si leur famille paye , et si leur famille n’a pas les moyens, ils cessent l’école et restent là désoeuvrés ; Impossible pour les Haîtiens d’obtenir un visa pour la France, même s’ils ont une famille d’accueil pour leur séjour ;

Samedi 27 Janvier
Vanessa arrive par la pirogue de 16h qui, en traversant, est tombée en panne, prenait l’eau  ; Elle est jeune volontaire pour 6 mois dans une école spéciale Steiner (genre Montessori) à Torbek et s’occupent de trois enfants handicapés. Les enfants manquent d’affection au sein des familles et le chatiment corporel est normal ; Elle arrive avec une petite mine et a attrapé le  Zika en décembre, ce qui l’a beaucoup fatiguée et atteinte moralement. Elle nous raconte son quotidien et dit que l’adaptation a été rude  et quelques jours de vacances vont lui faire du bien. Elle découvre l’île à Vaches, avec plaisir, apprécie, l’ambiance tranquille, la végétation tropicale, ça la change de la ville de Torbek, où il y a peu de végétation, où les gens sont énervés, entassés dans des cases. Les ONG ne sont pas bien vus à Haïti, car ils ont les plus belles maisons et roulent dans de belles voitures, les haïtiens n’ont pas confiance et ne reçoivent rien ;
Dimanche,Lundi, Mardi
Repas sur le bateau avec Jean-Loïc,  Ginou et les Doudous.
Journée calme, recherche de chambres à louer par Vanessa qui veut revenir séjourner sur l’ïle avec une amie à la fin de son contrat au mois de juillet ;
Impossible d’avoir Internet , donc pas de cartes météo ; Jean-Loïc nous les fournit et le départ est fixé à mercredi matin. Repas de poulet chez JeanJean   qui se plaint et critique les Haîtiens , qui ont fait capoter un gros projet touristique sur l’île ; Le président précédent (un ancien chanteur) en a profité pour se faire construire une propriété de plusieurs millions d’euros sur Saint BARTH …

Mercredi 31 janvier Jeudi 1er février
 Départ pour Santiago de Cuba, on longe Haïti, un pêcheur à coup de rames, rattrape le bateau, nous lui donnons des gâteaux et une bière ; la nuit arrive avec de l’orage, peu de vent ; nous traversons un plateau rocheux et au milieu de la nuit, le vent et une mer agitée  s’installent et nous font avancer, bien secoués et arriver de jour  à l’entrée de Santiago ;
Nous appelons la Guarda qui nous attend au ponton ; Visite du médecin prise de la température ; du chef du port, de la police qui nous met le téléphone satellite sous scellés ! Donc, on ne peut pas se servir de l’irridium et on ne peut pas avoir les cartes grieb de direction et force du vent !!!

Vendredi 2 février
Après les formalités, le plein d’eau, nous allons mouiller au fond de la baie, mais toujours visible de la marina ;
Puis, nous partons en quête  d’un bus, taxi ou barque qui pourrait nous emmener à Santiago ;
Nous échouons au pied d’un baraquement pour les pêcheurs. Nous nous renseignons,  aucun véhicule et c’est alors que Léo arrive sur sa moto, et nous propose d’emmener Guy à Santiago  et de ramener un taxi conduit par son copain Roberto. Ce qui fut dit, fut fait et c’est pendant le trajet, que Guy a attrapé froid ; A Santiago, directement au marché, faire du frais en  légumes et repas dans les halles. La serveuse pas avenante nous sert  une soupe à la viande, et un plat de cochon riz ; on mange avec les doigts …

Samedi 3 février
Arrivée de Brigitte, Inés, Hervé en fin d’après midi ; visite avec Léo de Santiago, le centre, la caserne de la Moncada,  attaquée en 1953 par le jeune avocat Fidel Castro et 135  hommes, son but étant de s’emparer de la garnison et de pouvoir armer la population pour lancer une révolte qui renverserait le régime dictatorial de Batista. Mais cela se termina dans un bain de sang, assassinats, tortures et envoi  au bagne et exilé sur la Isla de la Juventud. Cette casqerne devenue musée avec les impacts de balles sur la façade relate cet évènement avec  les photos des révolutionnaires, les armes, les tenues, les journaux et photos d’époque     , la place de la Révolution avec une statue gigantesque d’un esclave marron sur un cheval qui aurait œuvré pour la libération des esclaves noirs, un grand marché en plein air , de nombreux étals de porc rôti, de distributeur de bières, de centaines de plaques d’oeufs , de vêtements. Léo nous négocie des boîtes en carton remplies de porc gras rôti mais très bon avec des frites molles bien graisseuses que nous mangeons avec les doigts, assis au bord du trottoir avec comme spectateurs les chiens qui attendent nos restes;  Nous voilà requinqués et nous retournons vers la place où nous attend le taxi que Guy reprend car il va accueillir le nouvel équipage à l’aéroport et ils reviendront ensemble nous rejoindre pour passer la soirée à Santiago ; Pendant ce temps, nous avons droit à une aubade joué par un troubadour sexagénaire sinon plus, guitare et harmonica avec une belle voix et plein d’humour et d’énergie. Un rafraîchissement au bar La Terraza  de l’hotel Casa Granda avec vue sur la place Céspedes et nous regardons les allées et venues des Santiagueros  dans la nuit tombante ; retour sur la place , où nous assistons au concert de l’école de musique municipale, un monsieur m’invite même à danser la valse ; nous déambulons dans les rues en quête de musique et au détour d’une rue, nous entrons dans une cour où se produit un orchestre de papy, puis, nous nous drigeons vers la célèbre Casa de la Trova, où les concerts  se succèdent tard dans la nuit …

Dimanche 4 février
Repos pour certains, le capitaine est malade et balade à Santiago pour les autres.

Lundi 5 février
Départ à 4h du matin; l’autorité du port est là pour nous rendre le gaspacho, le permis de navigation et nous voir partir ; Les Doudous sont partis la veille ; Longue étape de 84 MN jusqu’à la baie de Pilone, plus de vent et 5 h de moteur (seulement un moteur pour économiser  le gazoil) la moyenne était  de 3 nœuds donc arrivée de nuit ; heureusement que la carte sur Ipad assure …

Mardi 6 février
Au réveil, nous sommes dans une baie et la guarda arrive à 7 h du matin en barque à la rame; Nous débarquons pour visiter la ville et trouver du pain ; nous ne pouvons acheter qu’une plaque de 40 petites boules car il leur faut du stock pour les habitants ; nous repartons en fin de matinée vers Cabo Cruz , une étape de 30 MN et nous arrivons vers18 h. La guarda arrive toujours à la rame, un jeune militaire et un collègue en bleu de travail ; L es papiers faits, les autorités apprécient notre rhum et discutent avec Inès qui maîtrise très bien la langue espagnol ;

Mercredi 7 février

Journée relache , exploration des fonds pour trouver des langoustes sur les récifs, Doudou voit deux langouste, une qu’il tente d’attraper par l’antenne, mais elle lui reste dans la main et l’autre, le temps de recharger la flèche du fusil, a disparu ! Débarquement au village, l’après midi, pas grand-chose à voir, un beau phare et on boit une bière dans le seul restaurant ; on achète du pollo et des bananes vertes que l’on suppose dessert mais peut-être ce sont des plantains ; nous avions compris que les autorités devaient revenir nous apporter le gaspacho à 18 h mais personne …

Jeudi 8 février
Départ prévu à 7 h et les autorités arrivent apportant le fameux sésame ; Direction le Cayo Carapacho, début des Jardins de la Reine. Nous arrivons vers 13 h après pour une navigation de 44 MN ; Nous déjeunons et ne trouvant pas le mouillage abrité, nous rallions le cayo Blanco ;Nous allons poser le casier ap ; até avec du baracouPeu avant la tombée de la   nuit, une barque motorisée de 3pêcheurs s’approche  qui .nous proposent langoustes et poissons ; En échange, nous leur donnons 3 teeshirts et une bouteille de rhum ;le vent se lève comme toutes les nuits et le mouillage est très rouleur ; Nous mangeons au four un délicieux poisson Red Snipper.

Vendredi 9 février
Direction Cayo Grenada, 23MN , notre équipe acharnée à débusquer les langoustes opère sur les récifs ;  mouillage tranquille et repas de langoustes avec les Doudous ;
Samedi 10 février
De Cayo Grenada à Cayo Algodon Grande 34 MN entrée délicate dans un lagon, entourée de mangrove déssechée ; recherche d’un canal qui nous traverse le cayo et pourrait nous amenernen annexe voir les ruines d’un ancien hotelet une plage ; peine perdue, nous ne trouvons pas le passe ; nous cherchons des langoustes autour des cayes ; des éclairs, le ciel est noir ; l’orage gronde mais u de pluie ;

Dimanche 11 février
De Cayo Algodon Grande à Cayo Cuervo
C’est une station de pêches pour les crevettiers, nous mouillons dans de la vase ;
Les pêcheurs nous donnent un seau de grosses crevettes fraiches et nos pêcheurs de langoustes reviennent avec 8 belles langoustes que nous grillons et dégustons  avec les doudous ;

Lundi 12 février
Arrivée au Cayo Cinco Ballas, mangrove sèche, des baracoudas peuplent les fonds ; nos pêcheurs de langoustes attrapent 2 langoustes et se font peur quand un requin les approche ; le vent plus de 20 nœuds se lève à la nuit tombée mais cela ne nous empêche pas de dormir ;

Mardi 13 février
Départ au lever du jour pour une nav de 66 MN pour arriver à Cacilda, port d’entrée de Trinidad, bon vent, mer pas formée et nous faisons une pointe à 14 noeuds , arrivée à 16 h alors que nous pensions arriver beaucoup plus tard, nous ancrons dans la marina de Cayo blanco. Entrée longue mais bien balisée peu de profondeur pour entrer dans la marina, nous mouillons dans la lagune près de la marina et d’un hôtel style barre soviétique avec piscine et belle plage peuplé de nombreux touristes ; L’hôtel  est ravitaillé en eau par citernes.

Mercredi 14 février
Visite de Trinidad, distante de 12 km, très belle petite ville aux toits de tuile, rues piétonnes remplies d’étals de souvenirs , beaucoup de touristes, jolies places et anciens palais des colons espagnols ; nous trouvons un bon restaurant et nous mangeons du porc à la sauce café avec des yuca en légumes. Un guitariste chante tous les standards ;le serveur offre à chacun un gros cigare ; nous arpentons les rues pour trouver des œufs, du pollo, et de la farine …Nous entrons dans de nombreuses boutiques, mais ils ne veulent pas nous vendre des œufs, réservé aux cubains, nous trouvons de la farine chez un vendeur de pizza, pas de pollo et finalement en leur expliquant que nous sommes en bateau, la vendeuse accepte pour les œufs. Retour dans une américaine rose pour les uns et dans une           qui n’avait plus de suspension pour les autres ;

Jeudi 15 février
Matinée en taxi collectif (8 personnes) pour la vallée des moulins, dit Vallée y ingénios, situé juste derrière  Trinidad, derrière les collines ; C’est une vallée qui, au temps des colons espagnols qui faisaient le commerce du sucre, était couverte de plantation de cannes  à sucre, de nombreuses haciendas, maintenant en ruines, où travaillaient les esclaves. Tout cela s’est arrêté quand le sucre de canne a été supplanté par la betterave .
Nous profitons du taxi, au retour, pour acheter des fruits, du porc à l’étal d’un boucher ; ici, pas de chaîne de froid…
Nous nous régalons le soir autour du porc rôti avec du chou et des lentilles ;
Guy et Doudou vont prévenir que nous partons demain,et que  nous souhaitons partir à 7 h. Mais ce n’est pas possible pour les autorités, car le  bureau ouvre à 8 h !
            Vendredi 16 février
A 7h 45, les deux capitaines sont sur le quai et attendent la guarda de pied ferme. La guarda n’arrive finalement qu’à 9h30 ! Les capitaines reviennent excédés… et nous quittons à 9h30.
Donc, nous pensons arriver de nuit à Cienfuegos … Nous partons sous spi et GV et finissons au moteur avec une arrivée à 18 h ; nous mouillons dans la rade près de la marina ;

Samedi 17  Février
Nous apprenons que la conduite d’eau arrivant à la marina est en panne et pas réparée donc nous ne pouvons faire le plein, ce sera pour lundi…
Visite du centre de Cienfuegos ;, belle place José Marti, rue piétonne, boutiques et beaux immeubles de la fin du 19e siècle et du début du 20; et nous recherchons la station d’autobus, une laverie, le marché municipal toujours à la recherche de ravitaillement ; nous mangeons avec appétit dans une pizzéria, sans trop de climatisation ;
Pour finir la journée, nous allons à pied au bout de la pointe à Punta Gorda boire le meilleur morito de la ville dans un parc voir le soleil se coucher ;

Dimanche 18 février
Départ d’Hervé et Inès , attente de l’arrivée de Lucie et Romain

Lundi 19 février
Toujours pas d’eau, manana…
Recherche d’une laverie, nous en trouvons une mais toutes les machines sont inutilisables ; nous voyons des camions citernes ravitailler en eau des hôtels, des restaurants ; Nous trouvons 30 bouteilles de 5 l d’eau à boire que nous chargeons dans une mototaxi ;
Il y a une marina privée pour des catas de location qui, eux ont de l’eau ; nous demandons pour acheter de l’eau, refusé ;

Mardi 20 février
Finalement, rendez-vous pris à huit heures, après deux heures de négociation, un employé du port nous dit qu’on pouvait aller à la marina privée si le manager était d’accord. Nous y allons et obtenons son accord. Nous revenons à la marina « officiel » et cette fois ci niet, le chef n’est pas d’accord……Nous sommes trois bateaux à en avoir urgemment besoin avant de pouvoir repartir…. Et ne sommes pas contents du tout…… ils se réunissent et après âpres discutions, nous autorise à aller à tour de rôle faire nos pleins…. Puis nous revenons payer l’eau à la marina officielle….. facture en trois exemplaires pour 5 CUC et fin de l’opération à 12H30…….
Quand au GO, ils nous disent d’attendre au mouillage l’accord qui doit être donné par VHF. A 17H n’ayant eu aucun message, je me déplace et j’apprends que la distribution de GO fini à 15H. Donc une journée encore de perdue……
Le lendemain RDV  à 8 heures pour faire le GO Il nous mettent en attente 3 heures sur un ponton et à  11 heures nous pouvons aller prendre nos 135 litres de GO.
Efficacité redoutable….c’est désespérant…..
Pour les papiers de sortie, ce sera ce soir…. Si tout va bien…..

Mercredi 21 février
Nous devons quitter la marina après les papiers et allons faire de l’est vers Trinidad ou Cayo Blanco ;Retour à Cienfuegos le mercredi 28 février ;