mercredi 21 février 2018

De Boca Chica à Cienfuegos

Samedi 20 janvier
Nous sommes arrivés à la Marina de Boca Chica vers 15 h après avoir fait route sous spi.
Cette marina est excessivement  bruyante le samedi et le dimanche. Le sport national en République Dominicaine c’est le bruit. Plus tu en fais, plus tu as réussi ta vie….. (Cà m’en rappelle un autre avec ses montres…..)
Donc cela se concrétise sur l’eau par des vedettes de la plus petite à la plus grosse passant rapidement donc en faisant des vagues, avec des hauts parleurs très puissants et musique à fond……
Nous y aurons droit tout le WE. ( à terre c’est pareil avec des voitures avec des murs de sons !!!!!
Bref je négocie (avec l’aide de Nathalie) un aller retour à l’aéroport pour aller chercher Guy Bernier à son arrivée vers 20H (coût 35USD)
Nous revenons avec Guy B bien chargé et bien fatigué……

Dimanche 21 janvier
Le lendemain nous partons en Gwa gwa,  visiter Saint Domingue. Coût par personne 1,5 USD pour faire 35 kms !!!Ambiance locale assurée !!
Après avoir installé Laurent et Nathalie dans leur logement pour la nuit dans une très jolie maison coloniale (5 siècles )
Visite du centre historique et nous nous faisons hameçonner sur la place touristique pour manger au restaurant, mais nous sommes très déçus du résultat !!
Bref, retour à trois en Gwa gwa (taxico local) et re bruit à la marina !!! il faut bien que le WE se passe !!!!
Lundi 22 janvier
Nous décidons de différer le départ du  lundi au mardi car nous avons les courses à faire. La marina nous amène gracieusement vers 9H 30 au super marché très bien achalandé  et coût très correct et le super marché nous ramène gracieusement à la marina vers 12H30. Nous allons faire nos papiers pour le départ vers Cuba. Les officiels en profitent pour nous taxer une fois de plus 40 euros pour le départ de Guy et 40 euros de plus pour faire les papiers de l’immigration  qui d’ailleurs ne seront pas bien faits puisque le lendemain nous devions partir à7 heures et nous n’avons eu les papiers qu’à 8h30 car il manquait le N° de passeport de Guy B….

Mardi 23 janvier
    Les autorités larguent nos amarres à 8H30 et nous sortons de Boca Chica route vers l’ouest.
Sous spi nous avalerons 132 milles en 24 heures sachant que pendant 5 heures nous avons progressés péniblement à 3 nœuds…. Un bon alizé nous propulsa donc pendant la nuit sur une mer un peu agitée.
Mercredi 24 janvier
Nous doublons l’ile de Béata où  nous avions songé nous y arrêter, puis nous affalons le génois avec une petite déchirure…… qui sera à revoir à Cuba ……
Nous régulons la vitesse du bateau  afin d’atterrir sur l’ile à vache d’Haïti au petit matin et non à la nuit. Le génois enroulé pour moitié suffira donc à nous tirer à 5 nœuds pour une arrivée à l’aurore.
Jeudi 25 janvier
Nous arrivons en vue de l’île et nous apercevons derrière nous à l’horizon, un voilier, sûrement celui des Doudous ! A peine l’ancre posée, nous sommes entourés de barques creusées dans des troncs d’arbres (bois fouillé) en créole, sans moteur évidemment, qui nous demandent si on a des  travaux  d’entretien sur le bateau, proposent des fruits, demandent des voiles , de devenir notre guide, les enfants demandent des biscuits, des baskets, des ballons…Nous voyons arriver le voilier, ce sont bien les Doudous qui nous attendaient à Béata ! Le représentant de la mairie et de l’immigration, Jean-Willem nous prend 20 dollars dont une commission de 10 dollars pour lui et cela évite d’aller sur l’île mère à la ville de Cayes, faire les papiers et peut être de payer plus cher …
Toute l’après midi, les barques et sollicitations de toutes sortes se succèdent, difficile de faire la sieste…
Jeanjean qui tient un resto sur la plage nous propose un repas de langoustes pour un prix correct,affaire conclue pour le lendemain soir ;


Vendredi 26 janvier
Promenade de 12 km à travers l’île à vaches guidé par un jeune de 18 ans, nommé Bernardin, très gentil, en passant par le village « Madame Bernard » ;La nature est belle, des bananiers, des amandiers, végétation tropicale mais le  village est très sale, plages recouvertes de bouteilles plastiques , odeur de charogne…Les habitants nous regardent déambuler, pas de sourire , pas de bonjour, une ambiance glauque…
Nous rentrons bien fatigués car nos ne sommes plus habitués à marcher ; repas le soir avec la rencontre de Jean-Loïc et Ginou, des navigateurs qui après plusieurs escales à l’île à vaches, sont tombés amoureux de l’île et de ses habitants ; Ils ont « adopté » un enfant de l’île, John ; Leur propre garçon est allé une année à l’école de l’île ; Tous  les weekends, ils invitaient sur leur bateau, des enfants de l’ orphelinat ; des gens très généreux …Puis ils ont arrêté le bateau et ont décidé de venir passer 4 mois sur l’île à vaches , ils ont créé une association « Nou Kapab » qui soutient les projets collectifs portés et mis en œuvre  par les haïtiens ; contact : Association NOU KAPAB  9 rue des Peupliers 44730 St Michel Chef Chef  CCP :1264233 A 032 adresse mail : contact@noukapab.fr Allez sur leur site , vous y verrez les projets menés , les règles de l’asso.
Ils ont fait construire une petite case dans le haut du village ; Ginou  a donné des cours d’anglais aux jeunes et enseigné  dans une des écoles du village ; Actuellement, elle aide les enfants aux devoirs du soir, elle est très critique sur la façon d’enseigner des enseignants haitiens ; les classes sont très chargées , les enfants répètent par coeur collectivement sans  comprendre . Peu ou pas de matériel scolaire, les parents payent mais parfois l’argent peut être détourné…
Les jeunes qui veulent continuer leurs études, ne le pourront que si leur famille paye , et si leur famille n’a pas les moyens, ils cessent l’école et restent là désoeuvrés ; Impossible pour les Haîtiens d’obtenir un visa pour la France, même s’ils ont une famille d’accueil pour leur séjour ;

Samedi 27 Janvier
Vanessa arrive par la pirogue de 16h qui, en traversant, est tombée en panne, prenait l’eau  ; Elle est jeune volontaire pour 6 mois dans une école spéciale Steiner (genre Montessori) à Torbek et s’occupent de trois enfants handicapés. Les enfants manquent d’affection au sein des familles et le chatiment corporel est normal ; Elle arrive avec une petite mine et a attrapé le  Zika en décembre, ce qui l’a beaucoup fatiguée et atteinte moralement. Elle nous raconte son quotidien et dit que l’adaptation a été rude  et quelques jours de vacances vont lui faire du bien. Elle découvre l’île à Vaches, avec plaisir, apprécie, l’ambiance tranquille, la végétation tropicale, ça la change de la ville de Torbek, où il y a peu de végétation, où les gens sont énervés, entassés dans des cases. Les ONG ne sont pas bien vus à Haïti, car ils ont les plus belles maisons et roulent dans de belles voitures, les haïtiens n’ont pas confiance et ne reçoivent rien ;
Dimanche,Lundi, Mardi
Repas sur le bateau avec Jean-Loïc,  Ginou et les Doudous.
Journée calme, recherche de chambres à louer par Vanessa qui veut revenir séjourner sur l’ïle avec une amie à la fin de son contrat au mois de juillet ;
Impossible d’avoir Internet , donc pas de cartes météo ; Jean-Loïc nous les fournit et le départ est fixé à mercredi matin. Repas de poulet chez JeanJean   qui se plaint et critique les Haîtiens , qui ont fait capoter un gros projet touristique sur l’île ; Le président précédent (un ancien chanteur) en a profité pour se faire construire une propriété de plusieurs millions d’euros sur Saint BARTH …

Mercredi 31 janvier Jeudi 1er février
 Départ pour Santiago de Cuba, on longe Haïti, un pêcheur à coup de rames, rattrape le bateau, nous lui donnons des gâteaux et une bière ; la nuit arrive avec de l’orage, peu de vent ; nous traversons un plateau rocheux et au milieu de la nuit, le vent et une mer agitée  s’installent et nous font avancer, bien secoués et arriver de jour  à l’entrée de Santiago ;
Nous appelons la Guarda qui nous attend au ponton ; Visite du médecin prise de la température ; du chef du port, de la police qui nous met le téléphone satellite sous scellés ! Donc, on ne peut pas se servir de l’irridium et on ne peut pas avoir les cartes grieb de direction et force du vent !!!

Vendredi 2 février
Après les formalités, le plein d’eau, nous allons mouiller au fond de la baie, mais toujours visible de la marina ;
Puis, nous partons en quête  d’un bus, taxi ou barque qui pourrait nous emmener à Santiago ;
Nous échouons au pied d’un baraquement pour les pêcheurs. Nous nous renseignons,  aucun véhicule et c’est alors que Léo arrive sur sa moto, et nous propose d’emmener Guy à Santiago  et de ramener un taxi conduit par son copain Roberto. Ce qui fut dit, fut fait et c’est pendant le trajet, que Guy a attrapé froid ; A Santiago, directement au marché, faire du frais en  légumes et repas dans les halles. La serveuse pas avenante nous sert  une soupe à la viande, et un plat de cochon riz ; on mange avec les doigts …

Samedi 3 février
Arrivée de Brigitte, Inés, Hervé en fin d’après midi ; visite avec Léo de Santiago, le centre, la caserne de la Moncada,  attaquée en 1953 par le jeune avocat Fidel Castro et 135  hommes, son but étant de s’emparer de la garnison et de pouvoir armer la population pour lancer une révolte qui renverserait le régime dictatorial de Batista. Mais cela se termina dans un bain de sang, assassinats, tortures et envoi  au bagne et exilé sur la Isla de la Juventud. Cette casqerne devenue musée avec les impacts de balles sur la façade relate cet évènement avec  les photos des révolutionnaires, les armes, les tenues, les journaux et photos d’époque     , la place de la Révolution avec une statue gigantesque d’un esclave marron sur un cheval qui aurait œuvré pour la libération des esclaves noirs, un grand marché en plein air , de nombreux étals de porc rôti, de distributeur de bières, de centaines de plaques d’oeufs , de vêtements. Léo nous négocie des boîtes en carton remplies de porc gras rôti mais très bon avec des frites molles bien graisseuses que nous mangeons avec les doigts, assis au bord du trottoir avec comme spectateurs les chiens qui attendent nos restes;  Nous voilà requinqués et nous retournons vers la place où nous attend le taxi que Guy reprend car il va accueillir le nouvel équipage à l’aéroport et ils reviendront ensemble nous rejoindre pour passer la soirée à Santiago ; Pendant ce temps, nous avons droit à une aubade joué par un troubadour sexagénaire sinon plus, guitare et harmonica avec une belle voix et plein d’humour et d’énergie. Un rafraîchissement au bar La Terraza  de l’hotel Casa Granda avec vue sur la place Céspedes et nous regardons les allées et venues des Santiagueros  dans la nuit tombante ; retour sur la place , où nous assistons au concert de l’école de musique municipale, un monsieur m’invite même à danser la valse ; nous déambulons dans les rues en quête de musique et au détour d’une rue, nous entrons dans une cour où se produit un orchestre de papy, puis, nous nous drigeons vers la célèbre Casa de la Trova, où les concerts  se succèdent tard dans la nuit …

Dimanche 4 février
Repos pour certains, le capitaine est malade et balade à Santiago pour les autres.

Lundi 5 février
Départ à 4h du matin; l’autorité du port est là pour nous rendre le gaspacho, le permis de navigation et nous voir partir ; Les Doudous sont partis la veille ; Longue étape de 84 MN jusqu’à la baie de Pilone, plus de vent et 5 h de moteur (seulement un moteur pour économiser  le gazoil) la moyenne était  de 3 nœuds donc arrivée de nuit ; heureusement que la carte sur Ipad assure …

Mardi 6 février
Au réveil, nous sommes dans une baie et la guarda arrive à 7 h du matin en barque à la rame; Nous débarquons pour visiter la ville et trouver du pain ; nous ne pouvons acheter qu’une plaque de 40 petites boules car il leur faut du stock pour les habitants ; nous repartons en fin de matinée vers Cabo Cruz , une étape de 30 MN et nous arrivons vers18 h. La guarda arrive toujours à la rame, un jeune militaire et un collègue en bleu de travail ; L es papiers faits, les autorités apprécient notre rhum et discutent avec Inès qui maîtrise très bien la langue espagnol ;

Mercredi 7 février

Journée relache , exploration des fonds pour trouver des langoustes sur les récifs, Doudou voit deux langouste, une qu’il tente d’attraper par l’antenne, mais elle lui reste dans la main et l’autre, le temps de recharger la flèche du fusil, a disparu ! Débarquement au village, l’après midi, pas grand-chose à voir, un beau phare et on boit une bière dans le seul restaurant ; on achète du pollo et des bananes vertes que l’on suppose dessert mais peut-être ce sont des plantains ; nous avions compris que les autorités devaient revenir nous apporter le gaspacho à 18 h mais personne …

Jeudi 8 février
Départ prévu à 7 h et les autorités arrivent apportant le fameux sésame ; Direction le Cayo Carapacho, début des Jardins de la Reine. Nous arrivons vers 13 h après pour une navigation de 44 MN ; Nous déjeunons et ne trouvant pas le mouillage abrité, nous rallions le cayo Blanco ;Nous allons poser le casier ap ; até avec du baracouPeu avant la tombée de la   nuit, une barque motorisée de 3pêcheurs s’approche  qui .nous proposent langoustes et poissons ; En échange, nous leur donnons 3 teeshirts et une bouteille de rhum ;le vent se lève comme toutes les nuits et le mouillage est très rouleur ; Nous mangeons au four un délicieux poisson Red Snipper.

Vendredi 9 février
Direction Cayo Grenada, 23MN , notre équipe acharnée à débusquer les langoustes opère sur les récifs ;  mouillage tranquille et repas de langoustes avec les Doudous ;
Samedi 10 février
De Cayo Grenada à Cayo Algodon Grande 34 MN entrée délicate dans un lagon, entourée de mangrove déssechée ; recherche d’un canal qui nous traverse le cayo et pourrait nous amenernen annexe voir les ruines d’un ancien hotelet une plage ; peine perdue, nous ne trouvons pas le passe ; nous cherchons des langoustes autour des cayes ; des éclairs, le ciel est noir ; l’orage gronde mais u de pluie ;

Dimanche 11 février
De Cayo Algodon Grande à Cayo Cuervo
C’est une station de pêches pour les crevettiers, nous mouillons dans de la vase ;
Les pêcheurs nous donnent un seau de grosses crevettes fraiches et nos pêcheurs de langoustes reviennent avec 8 belles langoustes que nous grillons et dégustons  avec les doudous ;

Lundi 12 février
Arrivée au Cayo Cinco Ballas, mangrove sèche, des baracoudas peuplent les fonds ; nos pêcheurs de langoustes attrapent 2 langoustes et se font peur quand un requin les approche ; le vent plus de 20 nœuds se lève à la nuit tombée mais cela ne nous empêche pas de dormir ;

Mardi 13 février
Départ au lever du jour pour une nav de 66 MN pour arriver à Cacilda, port d’entrée de Trinidad, bon vent, mer pas formée et nous faisons une pointe à 14 noeuds , arrivée à 16 h alors que nous pensions arriver beaucoup plus tard, nous ancrons dans la marina de Cayo blanco. Entrée longue mais bien balisée peu de profondeur pour entrer dans la marina, nous mouillons dans la lagune près de la marina et d’un hôtel style barre soviétique avec piscine et belle plage peuplé de nombreux touristes ; L’hôtel  est ravitaillé en eau par citernes.

Mercredi 14 février
Visite de Trinidad, distante de 12 km, très belle petite ville aux toits de tuile, rues piétonnes remplies d’étals de souvenirs , beaucoup de touristes, jolies places et anciens palais des colons espagnols ; nous trouvons un bon restaurant et nous mangeons du porc à la sauce café avec des yuca en légumes. Un guitariste chante tous les standards ;le serveur offre à chacun un gros cigare ; nous arpentons les rues pour trouver des œufs, du pollo, et de la farine …Nous entrons dans de nombreuses boutiques, mais ils ne veulent pas nous vendre des œufs, réservé aux cubains, nous trouvons de la farine chez un vendeur de pizza, pas de pollo et finalement en leur expliquant que nous sommes en bateau, la vendeuse accepte pour les œufs. Retour dans une américaine rose pour les uns et dans une           qui n’avait plus de suspension pour les autres ;

Jeudi 15 février
Matinée en taxi collectif (8 personnes) pour la vallée des moulins, dit Vallée y ingénios, situé juste derrière  Trinidad, derrière les collines ; C’est une vallée qui, au temps des colons espagnols qui faisaient le commerce du sucre, était couverte de plantation de cannes  à sucre, de nombreuses haciendas, maintenant en ruines, où travaillaient les esclaves. Tout cela s’est arrêté quand le sucre de canne a été supplanté par la betterave .
Nous profitons du taxi, au retour, pour acheter des fruits, du porc à l’étal d’un boucher ; ici, pas de chaîne de froid…
Nous nous régalons le soir autour du porc rôti avec du chou et des lentilles ;
Guy et Doudou vont prévenir que nous partons demain,et que  nous souhaitons partir à 7 h. Mais ce n’est pas possible pour les autorités, car le  bureau ouvre à 8 h !
            Vendredi 16 février
A 7h 45, les deux capitaines sont sur le quai et attendent la guarda de pied ferme. La guarda n’arrive finalement qu’à 9h30 ! Les capitaines reviennent excédés… et nous quittons à 9h30.
Donc, nous pensons arriver de nuit à Cienfuegos … Nous partons sous spi et GV et finissons au moteur avec une arrivée à 18 h ; nous mouillons dans la rade près de la marina ;

Samedi 17  Février
Nous apprenons que la conduite d’eau arrivant à la marina est en panne et pas réparée donc nous ne pouvons faire le plein, ce sera pour lundi…
Visite du centre de Cienfuegos ;, belle place José Marti, rue piétonne, boutiques et beaux immeubles de la fin du 19e siècle et du début du 20; et nous recherchons la station d’autobus, une laverie, le marché municipal toujours à la recherche de ravitaillement ; nous mangeons avec appétit dans une pizzéria, sans trop de climatisation ;
Pour finir la journée, nous allons à pied au bout de la pointe à Punta Gorda boire le meilleur morito de la ville dans un parc voir le soleil se coucher ;

Dimanche 18 février
Départ d’Hervé et Inès , attente de l’arrivée de Lucie et Romain

Lundi 19 février
Toujours pas d’eau, manana…
Recherche d’une laverie, nous en trouvons une mais toutes les machines sont inutilisables ; nous voyons des camions citernes ravitailler en eau des hôtels, des restaurants ; Nous trouvons 30 bouteilles de 5 l d’eau à boire que nous chargeons dans une mototaxi ;
Il y a une marina privée pour des catas de location qui, eux ont de l’eau ; nous demandons pour acheter de l’eau, refusé ;

Mardi 20 février
Finalement, rendez-vous pris à huit heures, après deux heures de négociation, un employé du port nous dit qu’on pouvait aller à la marina privée si le manager était d’accord. Nous y allons et obtenons son accord. Nous revenons à la marina « officiel » et cette fois ci niet, le chef n’est pas d’accord……Nous sommes trois bateaux à en avoir urgemment besoin avant de pouvoir repartir…. Et ne sommes pas contents du tout…… ils se réunissent et après âpres discutions, nous autorise à aller à tour de rôle faire nos pleins…. Puis nous revenons payer l’eau à la marina officielle….. facture en trois exemplaires pour 5 CUC et fin de l’opération à 12H30…….
Quand au GO, ils nous disent d’attendre au mouillage l’accord qui doit être donné par VHF. A 17H n’ayant eu aucun message, je me déplace et j’apprends que la distribution de GO fini à 15H. Donc une journée encore de perdue……
Le lendemain RDV  à 8 heures pour faire le GO Il nous mettent en attente 3 heures sur un ponton et à  11 heures nous pouvons aller prendre nos 135 litres de GO.
Efficacité redoutable….c’est désespérant…..
Pour les papiers de sortie, ce sera ce soir…. Si tout va bien…..

Mercredi 21 février
Nous devons quitter la marina après les papiers et allons faire de l’est vers Trinidad ou Cayo Blanco ;Retour à Cienfuegos le mercredi 28 février ;




samedi 20 janvier 2018

De VIESQUES a PONCE (le long de l’île de PUERTO Rico)

De VIESQUES a PONCE (le long de l’île de PUERTO Rico)
 Jeudi 11 janvier
Nous prenons une journée de RTT à Salinas. Dans la baie, beaucoup de bateaux couchés à la côte, certains avec les voiles déchirées ; des mâts apparaissent hors de l’eau.
Après une nuit très calme, le bateau semblait poser sur ses vérins, une matinée de grains successifs s’annonce, donc on attend l’éclaircie entre deux grains pour débarquer et aller au bureau du port, pour appeler les autorités.
Quand tout à coup, un grain puissant surgit, soulève les toiles pare soleil et nous nous rendons compte que nous dérapons.


Aussitôt, Guy  démarre des moteurs, et Laurent  relève l’ancre pendant que Nat et moi essayons dans le vent et la pluie de ramasser les toiles pare soleil. Nous étions ancrés dans de la vase et pas assez de chaine sans doute. Heureusement que nous étions à bord …
Nous « réancrons « avec beaucoup plus de chaine.
Puis nous allons avec l’annexe à la marina, qui a été bien abimée par l’ouragan ; l’appel aux autorités passés, car à chaque fois que nous changeons de district, nous devons appeler les autorités.


Repas au snack de la marina et wifi à fond, puis promenade digestive à la recherche d’un supermarket; à un croisement, nous voyons des bouteilles de gaz, aussitôt notre polyglote Nathalie, se renseigne pour trouver le propriétaire, on nous indique qu’il est en train de manger une glace à la panaderia. Affaire conclue Guy et Laurent partent chercher la bouteille de gaz et nous, les filles allons au super-market .
Bilan : impossible de remplir la bouteille car embout américain incompatible avec les bouteilles françaises ;
 Vendredi 12 janvier
Départ  pour PONCE, avec un bon alizé qui monte, sous spi une moyenne de presque 8 nœuds, nous longeons une côte plate, de  mangrove avec des éoliennes, seules quelques unes ont résisté au cyclone, pas de plage ni de zone touristique,
Depuis quelques jours, nous avons des problèmes de décharge de batterie qui nous oblige à faire du moteur, décision de trouver un électricien à Ponce.
Arrivée à 15 h  dans la 2ème grande ville de Porto Rico, après avoir par deux fois essayer de prendre une  bouée, mais en vain, nous nous mettons le long d’un ponton ;
C’est une marina privée, réservée pour ses membres et le prix de la nuit est de 80 dollars la nuit, l’accueil est assez froid, mais on  nous trouve un électricien et l’appelle ;
Verdict de l’électricien, les batteries sont en fin de vie et il faut les changer.
Aussitôt dit, aussitôt fait ; Le soir, nous entendons de la musique traditionnelle et nous allons à pied sur le quai d’en face et nous découvrons une foule très familiale marchant, écoutant des orchestres, ou dansant, les enfants sur leur vélos, une ambiance très cool…


Nous prévoyons de quitter le ponton car trop cher, et nous irons nous mettre à l’ancre. On profite des douches, mais pas de la piscine.
 Samedi 13 janvier
Nous ancrons mais ça ne tient pas, alors nous allons sur un petit ponton un peu abimé, privé.
C’est une décision du capitaine et nous ne discutons pas car il y a des règles très strictes à bord .( cf photo pour les prochains équipages , que les choses soient claires !) Nous mettons quand même un petit mot sur un hublot car il est bien précisé que c’est un ponton privé et partons pour visiter Ponce qui n’est pas une ville inoubliable. De retour au bateau, nous rencontrons le propriétaire du ponton David un texan qui accueille très bien  les pirates que nous sommes. Il nous en coutera 45$ par nuit eau comprise, on ne s’en tire pas trop mal.
Avis aux futurs navigateurs qui navigueront dans ces eaux, cet endroit mérite un arrêt pour la gentillesse des personnes rencontrées et pour une escale technique où l’on peut tout trouver.
Rencontre avec Rudy, un porto ricain très sympathique et qui recherche l’échange.


Nous louons une voiture samedi midi afin d’aller visiter Ponce le samedi, aller dans les montagnes le dimanche, et le lundi matin, faire un plein au super market, la douane qui ne se trouve pas à côté.
Dimanche 14/01/18Virée en voiture dans l’intérieur de l’île à Ajuntas, une petite ville agricole ( café) qui fonctionne sur un modèle communautaire notamment du point de vu écologique.
Balade près d’un lac avec accès par un pont suspendu (attraction locale un peu décatie !)


Grande balade sur la ruta turistica où nous pouvons constater avec effroi les dégâts importants causés encore par Irma et Maria.


Dimanche soir, nous avons le plaisir de revoir Rudy, son frère Manuel et sa famille, qui rentrent d’une sortie bateau à moteur.
Nous les invitons à bord pour une visite du bateau, les faisons goûter le pain du bord, qu’ils apprécient particulièrement !!! Repas à bord avec Rudy et Manuel, puis bain de nuit pour les deux frères avec Nathalie et Laurent……
Lundi Matin Rudy nous emmène au terminal de gaz où nous avons le plaisir de  pouvoir faire remplir la bouteille de gaz !!!! Yes !!!!! Merci Rudy !!!!
En une demie heure retour au bateau puis visite aux douanes américaines, nous demandons pour avoir l’autorisation de s’arrêter à l’ile Mona. Accueil très correct (parce que nous sommes cleans au niveau des papiers !!!) et les douanes téléphonent à l’organisme qui gère cette réserve biologique. Malheureusement ce lundi est férié à Porto Rico (Journée Martin Luther King) et nous décidons cependant de nous déplacer directement au bureau de cet organisme.
Bien nous en a pris car nous avons trouvé le bureau ouvert et autorisation orale  pour faire relâche et mouiller une nuit à Isla Mona !!!
Lundi 15/01/18Nous partons le lundi midi après avoir rendu la voiture et fait nos adieux à Rudy. (Nous te garderons dans nos cœurs Rudy !!!) Et encore merci pour les rations de survie surtout le beurre de cacahuète :
Trois heures de voile, puis pétole….. Donc les moteurs en route et les lignes à l’eau.
Vers 17H30 une ligne se tend…… c’est du lourd…… Donc nous prenons notre temps en une demi heure après …. Bienvenu le thon à bord !!! une dizaine de kilos !!! photo à l’appui !!!


Travail de découpage, thon frais au repas du soir, organisation des quarts pour la nuit et une arrivée vers 4h30 sur Isabel playa. Dodo bannette.
Mardi 16/01/18Le lendemain matin, nous contournons l’ile pour arriver au mouillage playa sardinera… entre les cayes nous trouvons la passe et la traversons avec beaucoup d’attention…


Le mouillage est sur bouée. Seul un bateau américain est sur place.
Nous allons à la nage voir les responsables du site et sommes une fois de plus accueillis très aimablement.
Autorisation d’aller se promener sur le bord de l’ile car cette réserve est aussi à cette période une zone de chasse aux cabrits et aux porcs afin de conserver l’équilibre écologique pour sauvegarder l’espèce endémique des iguanes locaux.
Le soir les tortues   sont autour du bateau ainsi qu’un requin nourrice que Laurent se dépêche de rejoindre . 


 Il le perd mais en retrouve deux dans la passe qui mène au mouillage avec qui il fait un bout de chemin. La journée se termine par les occupations du bord : steack de thon à la Guy, empanadas de thon pour la navigation de demain et bocaux de thon  car le thon c’est bon !
 Mercredi 17 /01/18Le lendemain matin, sortie de la passe avec  beaucoup d’attention car elle est large d’environ 15 mètres mais pas plus….. on sert un peu les fesses et çà passe sans problème d’autant que nous avions la trace d’entrée sur l’IPAD.


 Une demi journée de moteur car l’alizé n’est pas au rendez-vous puis vers 12H le spi est en route pour nous tirer gentiment vers la République Dominicaine.
Arrivée à l’anse la Laguna de l’ile Saona vers 17H mouillage tranquille plage immense à l’abri du vent (faible), baignade, mais les fonds semblent pauvres et après hésitation pour tester le casier pour la première fois, nous remettons le projet à plus tard…..
Premières pina coladas !!!! et curry de thon (on va en venir à bout !!!)
avec un petit coup de blanc sec Une bonne discussion animée sur l’économie mondiale !!!! et après observation d’un magnifique ciel étoilé, bannettes…  Nuit d’une tranquillité absolue.


Jeudi 18/01/18Balade sur l’ile pour la culture physique et retour au bateau à la nage. Que du bonheur…
Nous profitons également des noix de cocos qui abondent pour essayer le coupe coupe de Guy
et penser à l’intendance ( un équipier bien nourri est un équipier efficace : flan antillais à la noix  de coco au menu du soir).
Puis il nous faut faire notre entrée auprès des autorités de République dominicaine, nous nous rendons à Marina de campo pour les formalités.
Accueil VHF sur le 68, amarrage au quai face à la douane et à l’immigration, ici tout n’est que calme ,luxe et volupté, c’est le coin des richissimes : Altos de Chavon.
Nous sommes très bien reçus par les autorités mais il faut raquer à tous les étages : carte touristique 10$ par personne, douane 20$, port 20$ et le pompon l’immigration 118$ pour nous 4 ! (bon ,on est français on n’aime pas payer, je me permets quand même de dire que la taxa est caro, claro que si !)
Puis nous mettons le cap vers Isla Catalina où nous sommes seuls au mouillage, tranquillo !
Le capitaine décide donc d’étrenner le beau casier que nous étions chargés de lui apporter
car le matin même, œil de lynx ( c’est un autre surnom du capitaine après le pirate…) avait repéré  dans les herbiers et bien cachées sous la roche, 2 petites langoustes ! De là à en déduire qu’il y a de la bête à antennes dans le coin, il n’y a qu’un pas qu’il franchit allègrement et l’engin est immergé avec une carcasse de poulet comme appât.
Vendredi 19/01/18Une fois n’est pas coutume, le capitaine est levé avant moi ce matin ?? Bizarre, bizarre !
Mais c’est bien sûr! il ronge son frein car il nous attend pour aller relever le casier !
Nous filons à l’avant et hissons prestement l’objet de toutes nos attentes……brocouilles comme diraient les inconnus mais la carcasse est nickel.
Bon il ne nous reste plus qu’à aller rejoindre à la nage, avec Claudie en sécu, les groupes de touristes locaux et étrangers qui arrivent avec les bateaux ad hoc sur l’île qui était si tranquille. De retour au bateau, ce que nous n’avons pu obtenir le matin même arrive dans une barque avec 2 pêcheurs : deux énormes langoustes d’au moins 1 kg chacune, s’ensuivent d’âpres négociations et les bêtes sont à nous pour 55$ et un petite botella de ron.
On s’active donc en cuisine d’autant qu’un nouvel équipier arrive et nous nous préparons donc à l’accueillir : langouste à la nage, tarte à la coco ( ça c’est pour samedi 20)
Le soir même, en toute simplicité, c’est langouste grillée !
20/01/18Départ 7H00 tapantes, sous spi pour Boca Chica, marina d’où Laurent et moi quitterons le bord. Nous passerons le dimanche ensemble à St Domingue puis chacun suivra sa
route, nous en guagua ( bus) vers punta Rucia et l’équipage vers l’ouest pour rallier l’île à vache ( haïti) où ils ont rendez vous.
 Pour la suite, c’est une autre histoire qui va s’écrire au gré de la fée  internet.
Bises à tous


Claudie Nathalie Guy et Laurent

jeudi 11 janvier 2018

PORTO RICO

East side story by NathLundi 8 janvier 2018Le titre est donné par le capitaine, à moi de composer le texte. Vous aurez bien sûr compris la référence sachant que nous arrivons dans les eaux portoricaines ( USA) dans le district Est, très précisément.
Chenal bien balisé qui nous mène dans l’Ensenada Honda ( anse profonde ) de l’île Culebra.


Etant un peu légers question informations sur Puerto Rico, nous remercions les blogs de voyageurs qui nous ont permis de faire une entrée sereine sur le territoire américain.
Partis tôt le matin de Jost van Dick BVI, le spi nous tracte d’abord dans les petits airs puis pour finir, notre squipette Claudie explose les compteurs en terminant à une allure de 8 nœuds.


Nous voilà à terre direction l’aéroport où se trouve la «  aduana ». Accueillis par une « custom officer » très lookée, nous sommes très vite  informés que c’est une bonne chose que d’avoir nos visas parce que sinon c’est beaucoup plus compliqué !


Tout se passe donc très bien sous le regard d’un Trump renfrogné, nous obtenons notre permis de navigation dans les eaux américaines pour un an et notre douanière précise qu’ étant un pays sur la liste (ami) nous n’avons plus rien à payer, la seule contrainte reste de se signaler dans chaque nouveau district de l’île et de faire une sortie de territoire à notre départ.


Après la galère pour obtenir ce visa à Paris, voilà qui nous réconcilie avec l’administration américaine.
Pour fêter ça, nous nous trouvons un mouillage sympathique à l’abri des cayes et nous savourons le fameux aligot saucisse de Guy, un plat très local !
Mardi 9 janvier 2018Je suis partie , on ne m’arrête plus. Cap sur l’île Vieques, anse mosquito où paraît-il, il y a une bio bay où l’on peut voir des phénomènes de bio luminescence.


Je suis à la barre et j’avance à moitié convaincue par les directives du capitaine ( mutinerie ?) l’entrée de la baie n’est pas très engageante, ça déferle dur dans le secteur. Nous posons l’ancre au point de mouillage conseillé par la carte, pas vraiment calme. Nous partons explorer les lieux avec l’annexe et découvrons que la bateau Luminosa qui emmenait les touristes voir ce  phénomène a subi les affres d’Irma et Maria.
Un peu plus loin s’ouvre une autre baie avec des palmiers déplumés, des américains  en résidence secondaire nous apprennent qu’il y a eu beaucoup de dégâts, qu’ils n’ont pas encore d’électricité et que Barracuda baie toute proche est envahie de bateaux coulés. 

Nous constatons cela partout où nous passons.
A notre retour, les occupations du bord reprennent : boulangerie ( pain et brioche) crèmerie ( yaourt). Nous constatons quelques brillances dans l’eau due à des animaux unicellulaires les dinoflagellés mais il aurait fallu retourner au fond de la baie pour avoir un phénomène d’une plus grande ampleur, le bateau bouge , il fait noir, rideau.


Mercredi 10 janvier 2018Le départ était fixé à 6H30, nous remontons l’ancre à 8H30 après changement de la pompe de cale bâbord, ça fait parti du voyage ! Sous spi , l’alizée mollissant, nous nous déhalons à 5 nœuds de moyenne pour rejoindre Salinas sur la côte sud de Puerto Rico. 53 milles plus tard et juste avant la tombée de la nuit, nous embouquons un petit passage dans la mangrove pour trouver un mouillage on ne peu plus calme mais également très sinistré. L’équipage est ravi , une nuit calme en perspective mais attention dans ces zones de mangrove, le mosquito rôde !

Nathalie

Juste pour compléter  ces nouvelles  toutes fraîches, après une nuit tranquille et sereine, nous venons de déraper sous un grain, car c'est de la vase sous le bateau .....
Nous avons donc changé de place et mouillé 40 mêtres de chaine.....
Bises à tous
Guy

dimanche 7 janvier 2018

BVI suite et fin

Coucou à vous tous

Je vais essayer d'inclure les photos de la dernière fois......

BVI suite 


Cinq nuitées aux BVI Cinq mouillages très sympas avec snorkelling en rapport!!!


La skippette nous a fait un coup de moue du côté du pot d'échappement  et une petite visite à l'hosto de Tortola...... Le médecin, devant le tableau décrit, n'a même pas voulu voir son fondement......quelques médocs, cent dix dollars d'allègement  des bourses, et roule ma poule retour au bateau avec bain de siège obligatoire!!!!!!! au cul du bateau!!!!!!


Nous sommes sur Jost Van Dyke et venons de faire notre clearance pour un départ demain matin vent portant vers Porto Rico.
Le spi fonctionne à merveille nous l'avons mis aujourd'hui jusqu'au portant vent arrière sans problème ni pour le monter ni pour l'affaler!!!!YES!!!!!!
Nous donnerons les prochaines nouvelles de PORTO RICO à bord on fredonne West Side Story!!!!
Bises à tous bonne année et bon vent.

jeudi 4 janvier 2018

BVI

GUADELOUPE BVI 2018-01-04

Bonjour à tous.
Nous reprenons le fil du temps pour vous raconter nos derniers déplacements.
Après avoir fait les pleins et récupéré Laurent et Nathalie le 27 décembre, nous avons fait le tour de la Guadeloupe vers l’ouest afin de remonter après vers le nord.


6h30 de navigation pour rejoindre Malendure et la réserve Cousteau mais un peu trop venté, nous n’avons pu aller faire du snorkelling sur le site.
Le lendemain matin départ vers 8 H vers  le nord pour rejoindre  Nevis en passant au vent de Monserrat Nous sommes arrivés à la tombée de la nuit et grande baie pour mouiller tranquillement. Une petite balade à pied pour se dégourdir les jambes  et découvrir la vie locale.
Puis mouillage suivant à Saint Kitts dans la baie de Shitten bay puis la baie de White House bay pour la nuit du 31 décembre. Le matin à 6H nous avons eu la surprise d’être réveiller par les Coasts guards pour un contrôle papier et sécurité et le soir de nouveau à 18H30 ils voulaient nous contrôler à nouveau !!!!!.
Balade dans la journée dans cette île bien proprette  où une colonie de singe se promène tranquillement au bord des routes et aux abords des maisons….
Réveillon à bord avec les petits plats préparés par Claudie et Nathalie et cerise sur le gâteau......un superbe feu d'artifice sur la plage pour le bistrot (haut d gamme) et les cinq bateaux au mouillage!!!!
Presque aussi beau que celui de RIMOU le 15 août!!!!
Départ le 1er au matin vers les BVI pour 24 heures de navigation.
Nous passons SABA au vent de l’île et nous longeons l’aéroport considéré comme l’un des plus dangereux. En effet côté vent et de plus travers au vent sur un minimum d’espace d’atterrissage …… Les maisons s’accrochent au flanc de cette île accore.
La navigation de nuit fut un vrai régal vent de travers pleine lune pour y voir comme en plein jour, peu de bateaux croisés, et une arrivée sur les BVI au petit matin soleil levant à Virgin Gorda.
 Passage à la douane pour les formalités, et balade sur le port…… ou plutôt sur ce qui reste du port et de ses infrastructures……

Nous ne pouvons imaginer la force de ce cyclone, mais lorsque nous voyons les dégâts occasionnés,  tant sur les bateaux que sur les maisons ou la nature, c’est catastrophique et nos tempêtes bretonnes font figurent de petites filles.
La côte est jonchée de détritus et je vais faire mon marché….. deux pare-battages un caillebotis teck jste à la taille du bac d’entrée du carré du bateau et un taquet qui finira à RIMOU….
Balade à pied sur le site des  BATHS mais lorsque nous arrivons, un droit d’entrée nous est demandé…. Nous rebroussons chemin et décidons d’y aller en bateau l’après midi.

Changement de mouillage le soir nous repérons sur Tortola « un trou à cyclone » avec une entrée retrécie…… nous nous y dirigeons, et entrons prudemment….. nous touchons  à 1 mètre marche arrière et nous entrons finalement dans cette espace …… En fait, plus de deux cents bateaux gisent dans cet endroit…depuis le cyclone… c’est une casse gigantesque de bateaux. 

Désolé mais pas de photos pour cet article car impossible d'avoir assez de débit sur les BVI..... nous essayerons la semaine prochaine sur Porto Rico.....mais il semblerait que l'électricité vient juste d'être rétablie à Porto Rico....Bises à vous tous Claudie et Guy

dimanche 24 décembre 2017

Noël 2017

Bonjour à tous et voici les dernières nouvelles fraiches de l’année 2017 car après Noël, nous récupérons les copains Nathalie et Laurent puis route vers le nord et vers l’ouest !!!!!
 Nous sommes toujours sur Pointe à Pitre depuis début décembre, et les algues commencent à pousser sous la coque……. Sachant que nous allons manger pas mal de milles  dans les mois qui viennent, nous avons fait le choix de rester un peu sédentaire pour finir les petites bricoles travaux et améliorations diverses du bateau.
 Cette petite rubrique de fin d’année aura donc pour fonction de vous informer de ces petites modifications…..et, ou, nouveautés….

1er le spi…..asymétrique,  aux couleurs Basques, acheté d’occasion à la Vicomté sur Rance et véhiculé dans le sac à dos de Denis qui n’en pouvait plus (le sac à dos et Denis)
Nous l’avons gréé sous le vent de la Dominique sans tangon ni trompette, ni filet….. En effet, le chantier qui devait nous installer le bout dehors pour le gréer, n’avait pas la pièce donc nous la monterons en Guadeloupe.
Toujours est-il que le spi est bien adapté au bateau au niveau dimension et avec peu de vent, nous gagnons au moins 1 à 2 nœuds et comme disait une péripatéticienne « cela compte en fin de journée…. »
 Les cousins du bateau relookés by « Brigitt and Claudy » nouvelle marque de desing nautique !!!
Anciennes housses ramenées en Métropole puis nouveau tissu cousu à Salernes et retour en Martinique.
 La porte du four, réparée par Gilbert grâce à un système ingénieux de ressort, qui nous permet de faire du bon pain et des petits plats bien chauds !!!!

 Le guindeau, qui a donné des signes de fatigue,  (et il a bien fait !!!) juste avant  de rentrer à la marina.
Grace aux compétences avérées de Jacques, et après quelques bières de réflexions, nous avons déposé le guindeau sur la table du  cockpit et démontage du dit Guindeau pour s’apercevoir qu’un des charbons était défectueux….. Le guindeau n’avait pas été entretenu depuis des lustres….. Nous avons donc acheté des charbons que nous avons dû adapter et remonter l’engin, qui depuis fonctionne à merveille et ainsi nous pourrons mouiller et remonter l’ancre sans souci… 
 Le nouveau bout dehors monté en Guadeloupe afin de faciliter le montage et l’efficacité du spi.
Vous noterez pour les puristes, la nouvelle patte d’oie !!!
Les nouvelles protections anti soleil et pluie, elles aussi ramenés en métropole puis transformées, puis remontées sur le bateau. Cette fois ci, efficaces puisque lorsqu’il pleut, nous récupérons plusieurs dizaines de litres d’eau, et nous pouvons rester à l’abri du soleil au mouillage !!! La récupération de l’eau étant un problème majeur lorsque nous sommes nombreux à bord.
Mise en place d’un système de filtration d’eau qui prendra ses fonctions lorsque nous serons à Cuba. Merci Bernard de cette idée, nous l’avions expérimenté sur ton bateau Morgane avec succès. En effet, l’eau servie dans les marinas de Cuba est plus ou moins correcte et deux précautions valent mieux qu’une, nous filtrerons puis nous épurerons l’eau des tanks.
Fabrication par le voilier du coin (un breton normand) d’une housse de protection de l’annexe en PVC. Pour la protéger des quais agressifs que nous allons rencontrer et pour la protéger lorsque nous remonterons le casier à crustacés qui doit arriver le 27 décembre. Nous testerons son efficacité dans les jardins de la Reine à Cuba, pour chatouiller la langouste…..
 Enfin bref, nettoyage complet du bateau pour l’accueil des nouveaux arrivants, installation de crochets supplémentaires pour installer et ranger les effets personnels, avitaillement maximal du bateau pour éviter les périodes de disette, vernis de la desserte, nouvel éclairage du cockpit, et de la cabine skipper.
Nous nous sommes bien occupés entre période de lecture et de farniente. Seul bémol, nous ne pouvons nous baigner au carénage car l’eau est encore plus opaque que les comptes de Sarkozy……Nous nous rattraperons dans les semaines à venir !!!!
Bon Noël à tous, bonnes fêtes de fin d’année, Une pensée particulière à François, auquel nous lui souhaitons un prompt rétablissement. Nous quitterons la Guadeloupe le 28 décembre et ne savons pas quand nous pourrons de nouveau alimenter le blog de nos nouvelles…….


Message particulier à tous ceux qui vont nous rejoindre.

Prenez vos passeports.
Pour ceux qui viennent à Cuba la carte touristique qui sert de visa. (A ce propos, nous avons eu une information que nous n’avons pas vérifiée, le coût du visa serait passé de 25€ à 75€…..) vous avez le votre…. donc vous faites les niais…… (sans difficulté apparente…..)
La fiche d’équipier.
Attestation d’assurance rapatriement et RC si possible en Français et Anglais voire en Espagnol.
Marquez vos boitiers de lunettes, câbles, chargeurs appareils divers médoc personnels etc….
Un drap housse 90/200 et un drap du dessus
Vous avez le droit, suivant les compagnies, à 20 ou 23 kg de bagages de soute. Complétez vos bagages avec tout ce que vous pouvez donner à Cuba. Matériel de pêche, hameçons fils etc… masques palmes, lunettes, parfums, fringues etc……
Pour le bonheur du bord, un cubi de rouge ou de blanc ou de rosé, de la viande sèche sous vide, du fromage pâte dure etc…. La presse
Bonus…… si vous souhaitez nous chanter la romance le soir à l’apéro, amenez les paroles avec les accords guitare !!!!!!  
 

mardi 12 décembre 2017

SAISON 2017/2018 MARTINIQUE GUADELOUPE

Salut à tous!!!!!
Nous revenons sur le site du bateau afin de vous donner des nouvelles du front!!!!
Voici déjà un mois que nous sommes aux Antilles et le sablier du temps semble couler plus vite au soleil que sous le crachin breton.....
Une quinzaine de jours de travaux en Martinique puis une remontée vers Guadeloupe en passant par la Dominique ravagée et de nouveau à Pointe à Pitre pour quelques travaux supplémentaires et l'installation d'un bout dehors pour pouvoir gréer le spi asymétrique que Denis nous a ramené de métropole dans son IMMENSE sac à dos!!!!
Après Marie Galante, nous filons à 3 noeuds...... vers les Saintes que ni Gilbert ni Denis ne connaissent. Les Saintes ont moins dégusté que la Dominique mais certains bateaux s'en souviennent encore et pour un moment.........  
Nous avons retrouvé, des copains bateau costarmoricains rencontrés l'an passé à Mayreau  Jacques et Evelyne avec lesquels nous avions passé une soirée mémorable (ceux qui étaient sur place s'en souviendront n'est-ce pas Thierry et Choupi?????)
 Quoi de mieux qu'une côte de boeuf au barbecue!!!!!!!
Leur bateau océanis 36 alamanda

Nous chargeons le bateau de victuailles pour les semaines à venir ......
Grace à Gilbert, qui nous a accompagné entre Martinique et Guadeloupe, la pêche a été bonne!!!! Caranque, dorade coryphène, thon  avec lequel nous avons mangés 5 repas à 4 !!!!!!première prise au mouillage en Dominique et les autres à la traine entre Marie Galante et les Saintes puis entre les Saintes et Pointe à Pitre.
L'éolienne n'est pas réparée car l'axe est un peu bouffé et a du jeu...... donc nous allons essayer de recharger l'axe en matière suivant les conseils de Jacques avec lequel nous avons diagnostiqué la panne.
Après une panne du frigo.....très embêtant à notre arrivée, nous avons constaté que le ventilateur était en panne et avons fait venir un réparateur et depuis .......bière fraîche  et bouffe au froid!!!!!!
Les capteurs solaire faiblissent avec le temps et l'énergie doit être comptée pour maintenir les batteries en état.
La protection du soleil et de la pluie, nouvelle version ,est vraiment efficace par rapport à l'an passé.
Nous attendons patiemment en Guadeloupe Marie Galante ou les Saintes, Nathalie et Laurent qui viennent nous rejoindre le 27 décembre avant de remonter vers le nord..... 
La suite au prochain numéro!!!! contactez les copains pour indiquer que le site est de nouveau à jour et vos petits mails nous font bien plaisir, alors un petit coup d'écriture!!!!